Qui n'a pas compris

que l'amour est un fruit.

Ne saura jamais

de sa vie le cultiver.

Qui n'a pas pour son bonheur 

A l'amour vrai ouvert son cœur.

Ne comprendra jamais

qu'il pousse autant qu'il fut semé.

Qui n'a pas goutté

au nectar qu'on peut lui donner.

Ne pourra jamais

avec parcimonie l'apprécier.

Qui ne sait pas s'ouvrir

à la vie et à ses plaisirs.

N'a de la jouissance

qu'un tant soit peu

de concupiscence!

 

 

 

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Œil, mon œil, ne te ferme pas à la beauté et à l'éclat du soleil qui en permanence, témoigne de l'ultime présence!

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Eclat du soleil
Hélène se réveille.
Elle s'en va chercher son pain
en faisant un long chemin.
Sous le ciel couleur azur...
le chant des oiseaux la rassure.
Et elle chante à pleine voix
une mélodie pour toi, pour moi.
Eclat de lumière
Hélène est belle et fière.
Dans son blanc manteau d'hiver.
Hier encore elle avait vingt ans
Aujourd'hui, elle ne compte plus le temps.
Ses pieds sont un peu fatigués
mais son coeur ne peut pas lâcher.
Eclat de la verte vallée
petit village où elle est née.
Elle court aprés un réconfort
dans de bien difficiles efforts.
Hélène ne veut pas qu'on la plaigne
même, si bien souvent son coeur saigne.
Puis, s'en vient lentement la nuit
elle est couchée dans son grand lit.
Eclat de la fin d'une histoire
Hélène se garde du désespoir.
Et doucement sans aucun bruit
Hélène s'endort, son mal s'enfuit!

 

Mon cœur est comme un  troubadour

lorsque arrive la fin du jour.

Il est comblé de la journée

et peut enfin se reposer.

Mon cœur voudrait chanter l'amour

en caressant ton corps de velours.

pour te faire oublier la rancoeur

qui t'accapares de ses douleurs.

Mon cœur voudrait te dire enfin

de l’aurore et jusqu'au petit matin.

Des mots colorés et affectueux

pour te faire ouvrir les yeux.

Mon cœur n'aime pas les regrets

il se déploie ou il se tait.

En caressant tes cheveux

et ton visage si lumineux.

Mon cœur devient un tyran

lorsqu'il sent bien que tu lui ment.

Il ne supporte pas d'être abandonné

pour cela il sait se valoriser.

Mon cœur se fait bien silencieux

lorsque toi, tu fermes les yeux.

Et, que le soir tu t'endors

là, il ne fait plus aucun effort!  

Aux sources de la vie

Je me suis réveillé.

Dans le fleuve de l'oubli

Je me suis baigné.

Sur un lit de roses

je me suis reposé.

Les roses étant écloses

je m'y suis régalé.

Aux fontaines de l'espoir

je me suis ressourcé.

J'avais du mal à croire

a la fin de l'été.

Sur un bout de soleil

je me suis fait doré.

Et, par un goût de miel

je me suis délecté.

Aux ruisseaux du hasard

je m'y suis plongé.

Aux reflets d'un miroir

je me suis contemplé.

Sous les traits de l'enfance

je me suis découvert.

Et, sans conséquences

je me suis trouvé fier.

Aux murmures du vent

je me suis endormi.

Sans compter sur le temps

qui me fit tout petit.

J'ai eu peur du néant

je me suis donc enfui.

Rattrapé par un géant

qui venait de la nuit.

Il m'a donné du lait

je m'en suis rassasié

j'ai connu les bienfaits

d'un rêve exagéré.

Sous la voûte des cieux

je me suis vu pleurer.

Alors j'ai dit à Dieu

que je n'étais pas prêt.

Il m'a donné l'amour

j'en est voulu encore.

Sans tenir de discours

il m'a glacé le corps.

Sur un nuage blanc

il m'a fait voir l'univers.

Et moi, pauvre innocent

j'ai demandé la terre.

Alors, tout s'est éteind

je suis tombé de haut.

Le chaos me fut dépeind

comme un lieu sans échos !